11 mai 2020

"Il n'a pas manqué de donner le témoignage de ses bienfaits."


Nous nous proposions une sorte de Vigile de Pentecôte, et voici que le discours de Jésus après la Cène, que nous avons comme évangile tous ces jours, voit à travers la Passion, la victoire de la Résurrection et le fruit inouï de son partage jusqu'à nous par l'Envoi de l'Esprit Saint sur l'Eglise, et par elle sur le monde. La communion du Père et du Fils dans l'Esprit Saint pour la vie éternelle: proposition qui peut être formulée sans retouche, pour exprimer aussi bien le mystère éternel de Dieu en sa transcendance, que le mystère du Christ en son Incarnation rédemptrice, et le mystère de l'Eglise triomphante, militante, souffrante; ainsi que le mystère de la vie chrétienne de chacun d'entre nous inaugurée par la grâce pour s'épanouir en gloire si nous persévérons, et la vocation divine de tout homme qui peut devenir réalité grâce à l'évangélisation, par la foi et l'acceptation du Baptême.

Cette splendide coïncidence de la vérité du mystère chrétien, qu'on appelle l'analogie de la foi, propose au niveau de "l'aimer", ce que la philosophie avait su reconnaître au niveau de l'analogie de "l'être": de l'Etre infini, à l'être selon son essence, à l'être en puissance, en acte, substantiel, accidentel, etc. c'est toujours participer de l'être. Nous comprenons alors ceci: ce que Dieu a fait par création, en posant dans l'être, à partir de rien, autant d'image et de participation possible aux splendeurs de sa propre bonté infinie; il a aussi voulu l'offrir, comme en un deuxième temps, en vocation à partager, cette fois, le plus intime de sa propre vie personnelle: son amour.

Voilà pourquoi les Apôtres annoncent la Bonne Nouvelle: "détournez-vous de ces vaines pratiques, et tournez-vous vers le Dieu vivant." Et Jésus dévoile le cercle vertueux qui nous fait entrer dans la vie même de Dieu: "Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c'est celui-là qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui." Et encore: "Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole; mon Père l'aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure." Quel que soit le point où l'on embarque, où l'on est rejoint par la grâce, on est immédiatement au coeur du Mystère qui nous portera lui-même à la plénitude de sa Communion. 

Mais on peut se retrancher de cette vocation, et refuser son Amour: "Celui qui ne m'aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi: elle est du Père, qui m'a envoyé." Eclairage redoutable et à échelle planétaire, si nous lisons l'Appel pour l'Eglise et pour le monde.
"Nous demandons à la communauté scientifique de veiller à ce que les soins pour le Covid-19 soient promus honnêtement pour le bien commun, en évitant scrupuleusement que des intérêts iniques influencent les choix des gouvernements et des organismes internationaux. Il n'est pas raisonnable de pénaliser des remèdes qui se sont révélés efficaces, souvent peu coûteux, uniquement parce qu'on veut donner la priorité à des traitements ou des vaccins qui ne sont pas aussi fiables mais qui garantissent aux sociétés pharmaceutiques des bénéfices bien plus importants, qui pèsent sur la santé publique. Nous rappelons également, en tant que pasteurs, que pour les catholiques, il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins dans lesquels du matériau provenant de foetus avortés est utilisé.

Nous demandons également aux gouvernements de veiller afin d'éviter de la manière la plus rigoureuse toute forme de contrôle des personnes, à la fois par le biais de systèmes de suivi et par toute autre forme de localisation: la lutte contre le Covid-19 -aussi grave soit-il- ne doit pas être le prétexte pour approuver des projets douteux d'entités supranationales nourrissant de très forts intérêts commerciaux et politiques. En particulier, les citoyens doivent avoir la possibilité de refuser ces limitations de la liberté personnelle, sans qu'il soit imposé aucune forme de sanction à ceux qui ne veulent pas recourir aux vaccins, ni accepter des méthodes de suivi et tout autre instrument similaire. Il faut considérer également la contradiction fragrante dans laquelle se trouvent ceux qui poursuivent des politiques de réduction drastique de la population et que se présentent en même temps comme des bienfaiteurs de l'humanité sans aucune légitimité politique ou sociale. Enfin, la responsabilité politique de ceux qui représentent le peuple ne peut absolument pas être confiée à des techniciens qui vont jusqu'à revendiquer pour eux-mêmes des formes inquiétantes d'immunité pénale."

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