31 mars 2020
"Il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît."
Sculpture de Antoine Trevet (bois)
Voici qu'en pleine pandémie, la Parole de Dieu élève à nos yeux, le Caducée, emblème du Service de Santé des Armées, et de toutes les professions médicales: divin encouragement, souveraine consolation, splendide espérance pour tous. Mais nous ne saurions en rester aux applaudissements, puisque le même texte du livre des Nombres, affirme sans ambiguïté, que le fléau qui frappe le peuple est du à ces péchés par lequel il repousse l'oeuvre du Salut par Dieu, et "murmure", terme récurrent sous l'ancienne Alliance, contre la condition qui est la sienne.
Nous entrevoyons quelles pourraient être les extrapolations vers l'idéologie sécularisée universellement victimaire, qui nous enfonce dans le malheur en prétendant nous en tirer. Mais pensons plutôt au "que celui qui est sans péché lui jette la première pierre" d'hier, car le texte poursuit: "nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable!" Et là, le rouge de la honte nous monte au front, car la manne ici dénigrée, évoque invinciblement la banalisation détestable de l'Eucharistie dans la frange pratiquante de l'Eglise, et osons dire le mépris profond envers le Sacrifice de la messe, auquel les foules de baptisés catholiques n'assistent jamais, ce que tous font mine de trouver parfaitement légitime. Voilà qu'un remède radical vient d'être appliqué: il n'y a plus de célébration publique du Saint Sacrifice, et la communion sacramentelle n'est plus accessible pour le peuple chrétien. Fini. Terminé. Any thing else?
Oui, justement. Tandis que toute la vie pastorale courante est suspendue absolument partout, fait absolument sans précédent dans toute l'histoire de l'Eglise, il faudra bien arriver à envisager d'abord un immense examen de conscience dans tous les registres de la vie ecclésiale, et une énorme conversion de tous, pasteurs et fidèles, pour retrouver notre Dieu: "il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît". Alors voilà, les grands infléchissements de la vie chrétienne, relancés ou accélérés depuis un moment, étaient-ils "agréables" à Dieu, selon la toute dernière traduction de l'Evangile? L'examen de conscience est à mener non pas devant l'oeil des caméras, mais devant l'Ecriture, la Tradition et le Magistère unanimes. Et la conversion à entreprendre quam primum, ne permet pas d'imaginer reprendre sur la même lancée qu'avant, lorsqu'on aura refermé cette terrifiante parenthèse. Devant des signaux aussi massifs, on ne peut pas faire comme si de rien n'était: une simple péripétie.
Surtout que Jésus, doux et humble de coeur, répète cet avertissement par trois fois: "vous mourrez dans votre péché; vous mourrez dans vos péchés; si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés". Mais sait-il bien le nombre sidérant de décès que l'on comptabilise en ce moment même? Oui, il le sait, et mieux que personne. Ne canonisons pas trop vite tous les morts, en comprenant mal l'indulgence plénière; sinon peut-être comme le bon larron qui s'entend dire après son acte de foi: "Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis". Car Jésus est là, présent, lui-même, non pas dans son Sacrement, mais élevé de terre, c'est-à-dire depuis le sommet de sa gloire et sur la Croix, Agneau debout et comme immolé nous dit le visionnaire de l'Apocalypse: il est là comme vrai Dieu, "JE SUIS, C'EST MOI, ME VOICI" suivant les différentes significations qu'on lui donne, et "je ne viens pas de moi-même, mais comme le Père m'a commandé".
Voilà pourquoi l'espérance ne déçoit pas. Le caducée n'est que l'ombre portée, déjà salvatrice. Mais la Réalité du Salut, c'est Jésus Christ, avec nous tous les jours, comme il l'a promis.
30 mars 2020
EXCEPTIONNEL
"ICHTUS, former, relier, agir" (la rue des Renaudes) nous informe de l'accès en ligne gratuit de l'essentiel de ses contenus, pendant le temps du confinement. C'est l'occasion inespérée de découvrir cette oeuvre consacrée à l'engagement chrétien dans la cité, et de mettre à profit ces trésors qu'ils nous offrent: au moment où chacun sent bien qu'après que la pandémie aura fait table rase d'un certain nombre de clichés, nous serons à la croisée des chemins. Ci-dessous, copie de leur info:
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"Va, et désormais ne pèche plus."
L'Evangile de la messe de ce jour reçoit une lumière incomparable du fait précisément qu'il est lu alors que nous sommes entrés dans le temps de la Passion. Sans cela, nous risquerions de nous empêtrer dans des considérations dévoyées sur la justice, en reprenant toute l'affaire à partir du sens frelaté que nous avons du péché, et de la perspective en partie inintelligible pour nous, du châtiment et de la peine. De telles discussions, le texte se fait l'écho, puisque nous comprenons bien: si Jésus dit de lapider la femme, c'en est fini de son enseignement de miséricorde; mais il va l'absoudre et alors on pourra le condamner, puisque c'est de lui que l'on est déjà résolu à se débarrasser.
Or Jésus n'est pas venu abolir la Loi qu'il a lui-même promulguée sur le Mont Sinaï au temps de Moïse, mais l'accomplir, c'est-à-dire la remplir de lui-même, comme il en avait averti les foules dans le Discours sur la montagne, au début de son ministère public. Il commence donc par nous faire passer du plan légaliste, au plan éthique ou spirituel: celui des relations de personne à personne, ici l'alliance de Dieu avec les hommes.
De fait, en donnant ses Commandements, Dieu manifeste son amour et révèle quelque chose de son être, en donnant en même temps le moyen de lui répondre, de lui correspondre. Car, en obéissant aux Commandements, les hommes sont non seulement rétablis dans la vérité de leur humanité, mais ils sont surtout élevés à la dignité d'honorer Dieu dans leur personne, en lui offrant ce qu'ils ont de meilleur: leur volonté propre.
Jésus dénonce donc d'abord l'injustice universelle: "celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter une pierre." Et il révèle ensuite le mystère de la Justification qui s'accomplira dans sa chair, aux Jours saints de Pâques. Jésus ne condamne pas, parce qu'il est venu prendre sur lui toute iniquité, au point qu'on lui préférera même un bandit. Mais surtout, par son sacrifice très saint, "jusqu'aux extrémités de l'amour" dira saint Jean, il nous rend la capacité, par lui, avec lui, et en lui, de faire le bien, et le bien souverain d'aimer Dieu comme il nous a aimés.
"Va, et ne désormais ne pèche plus": en sauvant la femme, il se livre lui-même. Comme dit l'Apôtre: "en mourant il a détruit nos péchés; en ressuscitant il nous a rendu la Vie".
29 mars 2020
Cinquième Dimanche de Carême
"Moi, je suis la résurrection et la vie."
Il est cet homme plein d'humanité
qui a pleuré sur son ami Lazare ;
il est Dieu, le Dieu éternel
qui fit sortir le mort de son tombeau :
ainsi, dans sa tendresse pour tous les hommes,
il nous conduit, par les mystères de sa Pâque,
jusqu'à la vie nouvelle.
L'Evangile
de la résurrection de Lazare complète la série des trois textes
tirés de l'Evangile selon saint Jean, qui achèvent depuis
l'Antiquité chrétienne la préparation des catéchumènes à
l'Initiation chrétienne au cours de la nuit pascale, chaque année.
Mais avouons-le, ces pieuses considérations nous semblent tellement
loin : pour Pâques 2020, ni vigile pascale ni Baptême ;
pas plus de Confirmation que de Communion ; et en fait
d'Initiation chrétienne, on ne confectionnera même pas le Saint
Chrême parce qu'il n'y aura pas non plus de messe chrismale. Or
c'est précisément là, dans une sorte de déception au coeur même
de la foi, que le Seigneur Jésus, dans sa tendresse, vient nous
retrouver justement par cet Evangile, avec une délicatesse et une
précision confondantes, comme souvent.
A
commencer par ces délais indus à n'en plus finir, qu'il s'agisse de
lui Jésus, ou de nos zélites : « cette maladie ne
conduit pas à la mort ». Et encore deux jours de plus en
moins : pour nous, deux jours de perdus, sur un total que nous
ne savons soudain plus évaluer avec justesse. On n'insistera pas sur
l'incompréhension qui pourrait poindre au fond des coeurs, tout de
même : « Lazare est mort, et je me réjouis de n'avoir
pas été là ! à cause de vous, pour que vous croyiez ».
C'est vrai qu'on y revient à la foi, en ces temps de pandémie ;
enfin, on croit qu'on y revient ; et on est même prêt à « y
aller, pour mourir avec lui » : en soignant, en servant.
Au fond, malgré la propagande relativiste omniprésente, on sait
bien, encore, que si Jésus avait été ici.. et on mobilise même
des bouts de Credo : la résurrection de la chair et la vie
éternelle. Mais ce sera dans tellement longtemps, alors que
maintenant ?
Maintenant ?
Jésus est là. Il vient et il voit. Et il appelle notre foi : à
huit reprises en quarante quatre versets. De sorte que beaucoup
seront consolés parce que « Jésus pleure : lacrimatus
est Iesus ». Et il est encore « repris par
l'émotion ». Mais ce n'est pas cela la foi qui sauve :
car on « arrive au tombeau. C'était une grotte fermée par une
pierre ». Et c'est précisément là que va se jouer toute
l'affaire. « Seigneur il sent déjà ; c'est le quatrième
jour qu'il est là ». Bingo et patatra : cette odeur...
les masques ! Les masques et les respirateurs qui nous manquent
et qu'on nous a promis ; qu'on nous a envoyés mais qui
n'arrivent pas ; parce qu'ils n'existent pas. D'où l'odeur de
la mort qui rôde partout : mais surtout la pestilence de ces
montagnes de péchés qui nous ont conduits à ces impasses. D'où la
corruption du tombeau qui nous terrifie : mais surtout la
putréfaction de ces âmes endurcies dans l'iniquité qui va encore
dégorger pour longtemps ; à la faveur du yo-yo des indices
boursiers, et peut-être aussi dans les replis de lois d'exception ou
l'ordonnance des décrets.
Alors
la voilà, la foi qui sauve, et que Jésus appelle à lui, parce que
c'est lui qui la donne, et lui seul: « Je Suis, C'est Moi ».
« Enlevez la pierre » : pour qu'il puisse respirer à
pleins poumons, sans masque, le pourrissement de notre humanité
pécheresse, l'enlever pour ainsi dire dans le Souffle de son Esprit,
quand tout est accompli du mystère de la Piété, de la pitié du
Seigneur. La tension est telle, dans cette mise en présence, que la
sainte Humanité de Jésus n'y résistera pas : les liens
substantiels de l'âme et du corps seront brisés, Jésus est mort
sur la Croix. Mais l'union hypostatique dans la Personne demeure
toujours : « Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné
son Fils », et il ne l'a pas repris. C'est donc bien le Corps
de Dieu que l'on met au tombeau ; c'est l'âme glorieuse du
Serviteur bien-aimé qui monte au Père, mission accomplie.
Comment
ne pas penser ici, à l'explication magistrale de Benoît
XVI-Ratzinger à partir de cette citation de son saint prédécesseur
Pierre le jour de la Pentecôte, au psaume 15 : « tu ne
peux m'abandonner à la mort, ni laisser ton ami voir la
corruption ». « Jésus a été exaucé en raison de sa
piété », dit la Lettre aux Hébreux, c'est à dire en raison
de sa fidélité. Jésus a annoncé sa résurrection par trois fois.
Il était certain de ressusciter. Et il a fait tout pour communiquer
cette conviction que lui-même a gardée jusqu'au bout, car c'est
cela qui sauve. Le commencement de la foi, c'est de croire que Dieu
peut nous faire échapper à la mort. Mais l'accomplissement de la
foi, la plénitude de la foi qui sauve, dont le Christ est l'Apôtre
et lui-même le garant : c'est de croire que Dieu veut nous
faire échapper à la corruption du tombeau ; en ressuscitant
notre âme dès ici-bas par la grâce sanctifiante du Baptême, en
ressuscitant notre corps au Dernier Jour. « Moi, Je Suis la
résurrection et la vie, dit Jésus : celui qui croit en moi,
même s'il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne
mourra jamais, non morietur in aeternum ».
28 mars 2020
En exclusivité sur
Radio Espérance, ce soir Samedi 28 mars à 20h30, en la vigile du
cinquième Dimanche de carême, unique parmi toutes les radios
chrétiennes, le chant de l'hymne acathiste : l'équivalent du
rosaire dans les églises d'Orient, et indulgencié comme lui de
l'indulgence plénière aux conditions habituelles.
Chers Amis
Alors que nous
abordons avec le cinquième Dimanche de Carême, le temps de la
Passion, je viens interrompre votre recueillement, même si je n'ai
pas la joie de vous retrouver comme j'en avais pris l'habitude en
passant dans nos différentes emprises militaires. J'ai pris
réglementairement le confinement chez moi, à la Vieille Poste
d'Arrou, et je prie toujours pour vous.
Un temps de retraite
spirituelle n'est pas pour me déplaire, à vrai dire. Dans le
dernier livre qu'il publiait avec le Cardinal Sarah, Benoît XVI
rappelait en effet comme ces versets du psaume 15 expriment le coeur
de la vie sacerdotale, et donc aussi la substance de ce que,
aumôniers militaires, nous voulons vous partager par notre ministère
au milieu de vous :
« Seigneur,
mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort.
La part qui me
revient fait mes délices ; j'ai même le plus bel héritage ! »
C'est d'ailleurs
dans ce même psaume, chanté à Complies en fin de soirée chaque
Jeudi, que nous trouvons des paroles, dont chacun en ces jours
perçoit la vigoureuse espérance :
« Garde-moi,
mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge.
J'ai dit au
Seigneur : Tu es mon Dieu !
Je n'ai pas d'autre
bonheur que toi.
Toutes les idoles du
pays, ces dieux que j’aimais, ne cessent d'étendre leurs ravages,
et l'on se rue à
leur suite.
Je n'irai pas leur
offrir le sang des sacrifices ;
leur nom ne viendra
pas sur mes lèvres ! »
Et encore :
« Je bénis le
Seigneur qui me conseille :
même la nuit mon
coeur m'avertit.
Je garde le Seigneur
devant moi sans relâche ;
il est à ma
droite : je suis inébranlable.
Mon coeur exulte,
mon âme est en fête,
ma chair elle-même
repose en confiance :
tu ne peux
m'abandonner à la mort
ni laisser ton ami
voir la corruption.
Tu m'apprends le
chemin de la vie :
devant ta face,
débordement de joie !
A ta droite,
éternité de délices ! »
Les offres
d'animation spirituelle pour temps de confinement sont pléthoriques
sur internet : je n'y ajouterai donc pas la mienne. Il vaut
beaucoup mieux profiter de ce que proposent des sites expérimentés,
adossés à la vie de communautés aussi ferventes que diverses. Sans
doute les célébrations retransmises en direct sont-elles également
l'occasion d'aller brouter ici et là dans les pâturages de l’Église
universelle, dont les goûts et saveurs ne seront pas épuisés
lorsque le confinement finira. Voici cependant trois recommandations,
dont vous ferez des confettis si vous voulez.
D'abord, écoutez
Radio Espérance, présence catholique sur les ondes depuis des
dizaines d'années, et à laquelle j'ai collaboré pendant longtemps,
par des émissions quotidiennes, et en présidant la commission
doctrinale. C'est vous dire que les programmes sont sûrs ! Mais
ils couvrent surtout l'ensemble de la vie chrétienne et de
l'animation spirituelle : de véritables trésors. En plus,
toute la prière sur les ondes y est récitée en direct, au studio
ou à l'oratoire de la Radio, en présence du Saint Sacrement :
vivre de la vie de l’Église, en Dieu, tout simplement, c'est bien
ce que l'on ressent lorsqu'on écoute Radio Espérance.
Ensuite vous pourrez
retrouver toutes ces contributions des années passées, sur un blog
que j'ai tenu de 2012 à 2018 sous le nom de Babass2012. Ainsi des
« coucou du matin » sur Radio Espérance, comportant
notamment des enseignements sur le Jubilé de la Miséricorde, le
Centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, Evangelium Vitae,
etc. (Il semble que les contenus les plus anciens aient été
supprimés. Dieu est grand). Je mettais régulièrement chaque jour
l'homélie prononcée à la messe, dans les enceintes militaires ou
lors de service dans le civil : sur plusieurs années, on aurait
presque ainsi le commentaire de tous les textes de la liturgie ;
la perspective étant de se demander à partir de la doctrine
éternelle, ce que le Seigneur voulait nous dire à ce moment-là.
Comme dit Jésus dans l'Evangile : le scribe dans le Royaume de
Dieu est comparable à un homme qui tire de son trésor du neuf et de
l'ancien.
Enfin,
rappelons-nous ce que j'ai dit à temps et à contre-temps sur le
chapelet. En ces temps où nous sommes, il devrait être évident que
l'appel répété instamment par la Vierge Marie à chacune de ses
apparitions à Fatima du 13 mai au 13 octobre 1917, constitue la
pratique essentielle : dire le chapelet chaque jour. Voici la
raison pour laquelle je l'ai appris aux jeunes enfants, tâchant
d'être présent au début de leur leçon de catéchisme, pour en
réciter avec eux au moins l'une ou l'autre dizaine : lorsque
l'on ne peut ni assister à la messe ni communier, chacun peut, grâce
au chapelet, célébrer les mystères du Christ dans l'âme de Marie,
et en tirer là tous les fruits. D'où sa puissance inégalée parmi
toutes les autres dévotions : saint Louis-Marie Grignion de
Montfort le place donc juste en dessous de l'Eucharistie. Mystères
joyeux, mystères lumineux, mystères douloureux, mystères
glorieux : ici sacramentellement par le ministère du prêtre ;
là dans la puissance de l'Esprit et l'intercession maternelle de la
Vierge Marie, par chacun au titre de son baptême : prêtre,
prophète, et roi de la nouvelle Alliance.
Avec les intentions
d'une saisissante actualité, telles que demandées déjà à
l'époque par la Mère de Dieu, pour dédier aussi bien nos prières
que nos sacrifices : pour l'amour de Jésus ; pour la
conversion des pécheurs ; en réparation des offenses au Coeur
immaculé de Marie ; et pour le Saint Père. Le Pape François a
canonisé François et Jacinthe de Fatima en 2013 : c'est la
démonstration infaillible que pratiquer ce qu'ils ont pratiqué avec
tant de simplicité et de courage, est un chemin sûr et rapide de
sainteté. Quelle créativité du moment pourrait assurer un parcours
aussi fécond ?
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