"Si nous disons que nous sommes sans péché, nous faisons de lui un menteur, sa parole n'est pas en nous."
Les Papes ont donné plusieurs patrons à l'Europe, et les lectures de ces messes, dont plusieurs se succèdent sur les mois de printemps et d'été, sont autant de messages pour la ramener à la dimension essentiellement spirituelle de son identité, et susciter son retour à Dieu le plus concrètement qu'il soit possible.
Si j'avais eu à prêcher, j'aurais pris la première lecture: l'Europe ne fera pas l'économie d'une véritable contrition avec l'aveu et le regret douloureux de ses fautes et le ferme propos de ne pas recommencer avec la grâce du Seigneur; cela portant essentiellement sur les quatre premiers Commandements, clés du reste du Décalogue, tout aussi malmené: Il y a un seul Dieu, tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur; tu respecteras le nom de Dieu; tu sanctifieras le jour du Seigneur et tu te réjouiras pour ses fêtes; tu honoreras ton père et ta mère.
Il faut le dire haut et fort, alors que le Saint Père lance une offensive vers le Ciel pour lui extorquer la fin de nos malheurs. Il n'y aura pas de pitié ni de fin de nos malheurs, mais aggravation et souffrances de plus en plus colossales jusqu'à ce qu'on fasse vraiment pénitence: confession des péchés, et appel au secours en revenant au Seigneur Jésus Christ après avoir brûlé les idoles. "L'humanité ne connaîtra pas la paix, tant qu'elle ne recourra pas à ma miséricorde" dit-il à sainte Faustine, en ultime planche de salut. Assez de généralisations de principe, rationalisantes, abstraites et vaines: il s'agit de revenir adorer la Personne du Verbe incarné, Jésus de Nazareth, le Christ, mort et ressuscité, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, qui se manifestera en gloire à la fin des temps, comme Juge universel. On ne s'en tirera pas à moins d'un tel retour, d'une telle conversion
On peut en discuter à n'en plus finir, il faudra quand même concrètement en venir à cela, si l'on veut arrêter la suite et échapper au pire. Car les dernières mesures annoncées ne sont en fait que les premières d'un nouveau régime. Comme on l'avait dit de la propagande, on le dira de la gouvernance nouvelle: le XX° siècle apparaîtra bientôt pour ce qu'il était, un essai en live comme on dit maintenant, une sorte de répétition, pour voir. On verra sans doute l'horreur au bout de peu d'années, mais c'est aujourd'hui que l'on fait que ce soit dores et déjà inéluctable. A moins d'appeler au secours, Jésus! comme personnes et comme sociétés.
Le mot de mon ami, le curé du Puy, sur sa lancée de la quatrième semaine de Pâques
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.