(Publication reprise de l'année dernière)
SAMEDI SAINT
Ostension excetionnelle du Saint Suaire de Turin
en forme d'intercession
En fait, le Saint Suaire n'est pas seulement une icône, pour émouvante
qu'elle soit, de l'Homme des Douleurs où nous reconnaissons aussi la
souffrance des hommes. C'est une relique de la Passion du Christ, et à
ce titre elle appelle notre foi. De plus, elle comporte non pas
seulement l'image, mais le vrai sang du Christ: il faut donc l'adorer.
Car la communauté scientifique, sollicitée par saint Jean Paul II, a
finalement rendu son jugement sur le Linceul, à l'unanimité (oui, ça
arrive), il y a plus de vingt ans, au cours d'un symposium réunissant
une centaine de scientifiques représentant toutes les disciplines
connues: un jugement d'authenticité obtenu à la suite d'un processus
épistémologique qui fut perçu par les participants comme une véritable
révélation; et suscita non seulement leur adhésion, mais leur
enthousiasme, après plus d'une centaine d'années d'investigation. Même
le directeur du laboratoire anglais qui avait annoncé prématurément la
datation erronée au Carbone 14, s'est rallié aux conclusions du
symposium, dont les débats ont été conduits et la synthèse présentée par
A.A UPINSKY dans son livre L'Eglise à l'épreuve du Linceul. "Et vous, qui dites-vous que je suis?", 3° édition mise à jour, Groupe Artège, Editions François-Xavier de Guibert, 2010.
VÉRIFICATION SCIENTIFIQUE DE L'AUTHENTICITÉ
DU LINCEUL DE TURIN
il s'agit d'un processus de vérification au sens fort, c'et-à-dire de
faire la vérité scientifique sur le Linceul, que synthétise A.A.UPINSKY,
L'Eglise à l'épreuve du Linceul. "Et vous, qui dites-vous que je suis?", François
Xavier de Guibert, 2010. Entre le rationalisme et le fidéisme, la voie
est celle de l'épistémologie, qui vérifie les méthodes pratiquées et les
résultats obtenus, et parvient ainsi à la vérité comme architecture: I.
de la crise épistémologique, II. à la probabilité, III. à la certitude.
I. Crise épistémologique
La publication de la datation au Carbone 14 de trois échantillons du
Linceul, a mis toutes les sciences en crise: en effet, la datation
annoncée à grand renfort de publicité, était en contradiction avec les
résultats que les sciences avaient obtenues en 100 ans d'étude, et
décrédibilisait donc du même coup leurs méthodes respectives.
Cette crise épistémologique a provoqué: au plan scientifique, un
processus de libération de l'intelligence; au plan médiatique: un
processus de brouillage; au plan religieux, et c'est moins
compréhensible: un verrouillage du processus d'authentification, puisque les gens d'Eglise parlent "d'icône" et non pas de "relique".
Le Linceul étant devenu un objet "scientifiquement équivoque" relançait
la recherche de probabilité et exigeait qu'on arrive cette fois à une
certitude, au risque, sinon, de disqualifier la méthode scientifique
dans son ensemble.
II. Probabilité
La probabilité établit un premier degré d'authenticité. Les sciences
physiques ont réfuté l'hypothèse de l'artiste, et l'hypothèse du
faussaire, comme scientifiquement non-reproductibles, même au XX°
siècle: un artiste ou un faussaire de nos jours, ne pourrait reproduire
une telle chose, ce n'est donc pas une hypothèse scientifiquement
recevable. De plus, Upinsky fait remarquer qu'un faussaire a pour but de
tromper les gens, et donc il s'efforce de leur présenter ce à quoi ils
s'attendent en fait de crucifixion. Au contraire, le faussaire supposé
du Linceul a un comportement anti-conformiste qui va à l'encontre de
toutes les représentations de la Passion en son temps: l'image en
négatif, des mains sans pouces, les clous dans les poignets, des images
sanguines bizarres, un bonnet d'épines et non une couronne, Jésus nu. En
réfutant ainsi l'hypothèse du faussaire, la datation au Carbone 14 vers
le moyen-âge tombe du même coup. Mais les sciences physiques
authentifient aussi "un homme crucifié" comme générateur de l'image.
Le deuxième degré d'authenticité est établi par les sciences
historiques: il s'agit du Crucifié historique des Evangiles, car de
Jésus de Nazareth seul, on a rapporté une passion et une crucifixion qui
coïncide à ce point avec ce que montre le Linceul.
La combinaison de la Science, de l'Histoire et de la Sémantique, établit
le troisième degré d'authenticité: par défaut, cet objet est le vrai
linceul des Evangiles, "retombé à sa place" comme l'a vu saint Jean dans
le sépulcre, et comportant "l'irradiation" du Crucifié.
La Science se trouve ainsi devant un double signe de contradiction: 1) quant à la formation de l'image, l'image du corps est une "impression sans contact", qui évoque un procédé "radio-photographique"; 2) quant au retrait du corps, l'image du sang est le résultat d'un "retrait sans contact" qui évoque l'idée d'une "désintégration-évanescence". Le fait générateur de ces deux phénomènes fut sans doute, une seule et même "impression-retrait-sans-contact", I.R.S.C. Or la Science ne dispose d'aucun modèle étalon pour identifier, en positif, "l'empreinte-retrait-sans-contact", l'évanescence du corps comme préalable à un phénomène inconnu. Elle ne pourra que conclure, en négatif, à la non-contradiction scientifique du Linceul et des Evangiles, quand ils parlent de "résurrection".
Autrement dit, il a bien fallu que le corps disparaisse: soit par putréfaction, ce qui aurait dû laisser des traces; soit par un retrait, ce qui aurait dû laisser des marques d'arrachement. Or le Linceul ne donne aucun signe, ni de l'un ni de l'autre. Comment expliquer cette contradiction? Le point crucial est que le signe de contradiction qu'est le Linceul, et le signe de contradiction qu'est l'annonce de la Résurrection dans les Evangiles s'authentifient réciproquement. Upinsky écrit: "Le scientifique ne peut pas savoir ce que pourrait être une "résurrection". Mais il doit convenir que si -par un procédé inconnu- un corps se "dématérialise", son "évanescence" ne doit plus laisser de traces matérielles. Or, les Evangiles relatant un phénomène de ce type, il est sémantiquement cohérent que le Linceul n'en garde la trace que par défaut: il n'y a rien, absolument. Ce qui conduit à la conclusion: tout se passe comme si l'homme du Linceul s'était retiré du Linceul selon un procédé qui est à l'origine de l'image. Ce procédé, en tous points conforme au récit des Evangiles, reste scientifiquement inexplicable, bien que non contradictoire. Sémantiquement, le dernier chapitre des Evangiles est même la seule explication qui, dans l'état actuel des connaissances, soit en mesure de donner un sens au signe de contradiction du Linceul.
A quoi il faut ajouter l'encryptage du message, et l'infalsifiabilité du Linceul, qui le marque comme un message nous étant destinés à nous, hommes modernes. Non reproductibilité de l'image; négatif parfait; trous dans les mains correspondant à l'espace de Destot; tridimensionnalité accessible depuis l'ordinateur; les pouces rétractés n'apparaissent que grâce à l'ordinateur; boue sous les talons (microscope), traces de coton Gossypium Herbaceaum du Moyen Orient; 29 pollens spécifiques; couples homologiques (pre/post mortem; couronne-barbe, etc.); "défauts" parfaits (coude droit plus écarté que le gauche s'explique par le contact du linceul avec la plaie au coeur; coup au côté droit, aux dimensions 48x15 mm de la lancea romaine, et dans la logique de l'escrime romaine: le latus apertum est à droite, le flanc gauche étant protégé par le bouclier, donc le légionnaire a instinctivement frappé la droite du Crucifié; les empreintes sanguines -dont l'analyse implique des connaissances médicales absolument inconnues il y a cent cinquante ans- sont conformes en tous points (ruissellement de la couronne d'épines, ondulations sur les côtes, caillots dans les creux musculaires, pathologie des plaies); les taches de sang aux épaules correspondent à celles de la tunique d'Argenteuil; non explication de l'inaltérabilité de l'image lors du retrait; tout cela n'est ni visible, ni lisible, ni intelligible sans optique et sans la science ultra-contemporaine. De sorte qu'au bout de nos instruments, retentit la question redoutable qui nous attendait nous: et vous, qui dites-vous que je suis?
La Science se trouve ainsi devant un double signe de contradiction: 1) quant à la formation de l'image, l'image du corps est une "impression sans contact", qui évoque un procédé "radio-photographique"; 2) quant au retrait du corps, l'image du sang est le résultat d'un "retrait sans contact" qui évoque l'idée d'une "désintégration-évanescence". Le fait générateur de ces deux phénomènes fut sans doute, une seule et même "impression-retrait-sans-contact", I.R.S.C. Or la Science ne dispose d'aucun modèle étalon pour identifier, en positif, "l'empreinte-retrait-sans-contact", l'évanescence du corps comme préalable à un phénomène inconnu. Elle ne pourra que conclure, en négatif, à la non-contradiction scientifique du Linceul et des Evangiles, quand ils parlent de "résurrection".
Autrement dit, il a bien fallu que le corps disparaisse: soit par putréfaction, ce qui aurait dû laisser des traces; soit par un retrait, ce qui aurait dû laisser des marques d'arrachement. Or le Linceul ne donne aucun signe, ni de l'un ni de l'autre. Comment expliquer cette contradiction? Le point crucial est que le signe de contradiction qu'est le Linceul, et le signe de contradiction qu'est l'annonce de la Résurrection dans les Evangiles s'authentifient réciproquement. Upinsky écrit: "Le scientifique ne peut pas savoir ce que pourrait être une "résurrection". Mais il doit convenir que si -par un procédé inconnu- un corps se "dématérialise", son "évanescence" ne doit plus laisser de traces matérielles. Or, les Evangiles relatant un phénomène de ce type, il est sémantiquement cohérent que le Linceul n'en garde la trace que par défaut: il n'y a rien, absolument. Ce qui conduit à la conclusion: tout se passe comme si l'homme du Linceul s'était retiré du Linceul selon un procédé qui est à l'origine de l'image. Ce procédé, en tous points conforme au récit des Evangiles, reste scientifiquement inexplicable, bien que non contradictoire. Sémantiquement, le dernier chapitre des Evangiles est même la seule explication qui, dans l'état actuel des connaissances, soit en mesure de donner un sens au signe de contradiction du Linceul.
A quoi il faut ajouter l'encryptage du message, et l'infalsifiabilité du Linceul, qui le marque comme un message nous étant destinés à nous, hommes modernes. Non reproductibilité de l'image; négatif parfait; trous dans les mains correspondant à l'espace de Destot; tridimensionnalité accessible depuis l'ordinateur; les pouces rétractés n'apparaissent que grâce à l'ordinateur; boue sous les talons (microscope), traces de coton Gossypium Herbaceaum du Moyen Orient; 29 pollens spécifiques; couples homologiques (pre/post mortem; couronne-barbe, etc.); "défauts" parfaits (coude droit plus écarté que le gauche s'explique par le contact du linceul avec la plaie au coeur; coup au côté droit, aux dimensions 48x15 mm de la lancea romaine, et dans la logique de l'escrime romaine: le latus apertum est à droite, le flanc gauche étant protégé par le bouclier, donc le légionnaire a instinctivement frappé la droite du Crucifié; les empreintes sanguines -dont l'analyse implique des connaissances médicales absolument inconnues il y a cent cinquante ans- sont conformes en tous points (ruissellement de la couronne d'épines, ondulations sur les côtes, caillots dans les creux musculaires, pathologie des plaies); les taches de sang aux épaules correspondent à celles de la tunique d'Argenteuil; non explication de l'inaltérabilité de l'image lors du retrait; tout cela n'est ni visible, ni lisible, ni intelligible sans optique et sans la science ultra-contemporaine. De sorte qu'au bout de nos instruments, retentit la question redoutable qui nous attendait nous: et vous, qui dites-vous que je suis?
III. CERTITUDE
La certitude de l'authenticité est établie par le triangle
épistémologique, véritable architecture de la vérité scientifique: un
événement (fait générateur), laisse une trace physique, vestige
archéologique (medium ou signe), et une trace morale, archive mémoire
(sens ou message). C'est en remplissant intégralement le triangle
caractéristique du Linceul, à partir de la seule case Linceul, en
identifiant ses trois côtés, que la Science a démontré l'authenticité du
Linceul: le Linceul (vestige archéologique) remontant à son fait
générateur (la passion de Jésus de Nazareth) avec pour explication
cohérente de l'I.R.S.C. le message de la Résurrection. A l'inverse, il
n'est pas possible de construire le triangle caractéristique du faux du
XIII/XIV° siècle: une fois posée l'hypothèse du faux, la case reste
isolée, on ne parvient pas à savoir quelle est la science qui a réussi à
faire ce faux, on ne sait pas du tout quel est le fait générateur, on
ne connaît pas l'historie de ce faux ni son message, l'accord sémantique
est impossible; l'hypothèse du faux débouche sur une impasse totale.
"Cette logique de la certitude, conclut Upinsky, correspond d'ailleurs,
aux fonctions physiologiques fondamentales: celle du cerveau gauche pour
le médium; celle du cerveau droit pour le message, et celle de la
mémoire pour l'histoire. C'est donc nécessairement dans cette logique
que restera la recherche, quels que soient, à l'avenir, les découvertes
et les ajustements.
En fait, le Linceul est un film qui déroule le mystère pascal dans son
entier: il représente l'image de la Passion, il comporte du vrai sang
d'avant la mort, et du vrai sang d'après la mort, il n'y a pas de
métabolisme ni décomposition, et il présente
l'Impression-Retrait-Sans-Contact, interrogation encryptée et
infalsifiable, qui n'était déchiffrable qu'avec nos instruments.
Le mot de mon ami, le curé du Puy, avec son aimable autorisation
NEUVAINE DE LA MISÉRICORDE DIVINE
Deuxième jour: aujourd'hui, amène-moi les âmes sacerdotales et religieuses.
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