"Reste avec nous, Seigneur, car il se fait tard et déjà le jour baisse."
L'atmosphère crépusculaire pourrait rejoindre un découragement chronique, contre lequel, le Seigneur Jésus offre la présence réelle, substantielle de son Eucharistie. Mais c'est aussi l'heure des confidences au plus intime, osons l'espérer, même pour la Nuit de la Passion, quand Jésus ne parle plus en figure mais en vérité: je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que fait son maître; je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai reçu de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Dès lors, il nous faut épouser une sorte d'enthousiasme que suscite la première lecture, au Livre des Actes des Apôtres. Mettons-nous à la place du grand prêtre: je viens de faire condamner ce faux messie, je l'ai livré aux païens pour être crucifié et le voilà mort et enterré. Et le cauchemar recommence avec les disciples, qui font les mêmes miracles que lui et porte témoignage devant tout le peuple: ce Jésus que vous avez crucifié, Dieu l'a ressuscité d'entre les morts et il a fait de lui le Sauveur et le Juge universel! Jésus est notre Chef, et nous sommes son peuple, il est notre tête et nous sommes son Corps.
Tout est à nous; le monde est à nous; et nous sommes au Christ; et le Christ est à Dieu!
Le mot de mon ami, le curé du Puy, avec son aimable autorisation
NEUVAINE À LA MISÉRICORDE DIVINE
Sixième jour: aujourd'hui, amène-moi les âmes douces et humbles, ainsi que celles des petits enfants.
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