"Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu."
Cette parole de Gamaliel, fait froid dans le dos. On sait qu'il n'aura finalement pas été écouté longtemps. Mais quand on voit ensuite le destin d'Israël en tant que peuple, on reste sans voix, on n'ose plus penser.
Une sorte de réplique à cette autre parole, dans un dialogue qui fut toujours dramatique: nous en avons assez de cette nourriture de misère, à propos de la manne au désert, le pain des anges, figure de l'Eucharistie à venir, qu'évoque pour nous la multiplication des pains par Jésus, dans un endroit désert où il y avait pourtant beaucoup d'herbe.
Mais qu'en sera-t-il alors des peuples de notre temps, pour la plupart baptisés dans la nouvelle Alliance? Les accents redoutables de la Lettre aux Hébreux pourront-ils susciter la conversion qui nous épargnerait? Mais qui les relaiera?
Le mot de mon ami, le curé du Puy, avec son aimable autorisation
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