"L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite."
L'oraison de la messe de ce jour est à méditer:
Dieu qui renouvelle ce monde au moyen de tes sacrements, fais que ton Eglise progresse par ces biens du ciel et ne manque jamais de tes secours ici-bas. Par Jésus Christ.
Plus d'une fois on s'est alarmé de voir émerger une Eglise qui en fait se passe bien facilement des sacrements, sans même parler de la gestion hallucinante de la crise sanitaire par les autorités ecclésiastiques qui n'ont pas échappé à la poussée délirante collective: mais qui s'en est réellement sorti? Or l'oraison affirme ici que le monde lui-même serait transformé par les sacrements. Comment s'en étonner? Ils sont des actions du Christ en personne, avec son Eglise et par ses ministres, et ils ont pour une part une efficacité ex opere operato, indépendante de la ferveur du ministre.. Encore faut-il qu'il célèbre le sacrement, et qu'il y ait au moins un fidèle pour le recevoir!
Nous découvrons là, l'horrible manque à gagner que représente ce qu'on appelle légèrement "le manque de pratique". Terrible manigance de l'adversaire qui fait perdre à l'Eglise sa substance surnaturelle, précisément dans son souci pseudo pastoral d'accompagner et d'être avec: précisément ceux qui se retourneront contre les Chrétiens à l'heure du Jugement pour leur dire "Vous aviez reçu du Christ les moyens de notre salut, et vous ne les avez pas mis en oeuvre"; "nous étions dans le malheur et vous ne nous avez pas annoncé la Bonne Nouvelle"!
C'est donc bien le goût de Dieu qu'il nous faut retrouver de toute urgence, découvrant alors dans les sacrements non seulement le gage de notre vie éternelle, mais aussi le secours ici-bas du Maître qui a promis: Je Suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde.
Le mot de mon ami, le curé du Puy, avec son aimable autorisation
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