"Amen, amen, je vous le dis: l'un de vous me livrera."
La seule évocation des trahisons dont Jésus va faire l'objet au cours de sa Passion, nous ouvre la perception de l'amertume qui cherche à submerger son âme. Quelle tristesse à en mourir, n'hésitera-t-il pas à dire. Et il se retrouvera peu à peu de plus en plus seul, les uns et les autres passant l'un après l'autre de l'autre côté de la barrière: ce que j'ai dit aux Juifs, je le dis maintenant à vous aussi; là où je vais, vous ne pouvez pas aller. Jésus est bien le seul Sauveur; c'est lui qui porte tout.
Mention particulière cependant, pour la Mère de Dieu en ses privilèges uniques, venant déjà de la Mort de son Fils: non pas rachetée mais préservée du péché originel, élevée en corps et en âme à la gloire du Ciel au terme de son parcours terrestre. Le mystère de sa compassion, insondable pour nous, comportera le glaive de douleur en son âme, en même temps que la mort déchirera la sainte Humanité du Rédempteur.
Etreints par la trahison universelle en notre temps, comment ne pas raviver aux trois Jours Saints de Pâques, notre disponibilité à répondre à l'appel de Notre Dame à Fatima, de Jésus miséricordieux, de prier pour la conversion des pécheurs et d'offrir pour eux ces sacrifices de notre humble fidélité au devoir d'état, afin qu'ils aient le temps de faire pénitence et ne soient pas damnés.
Le mot de mon ami, le curé du Puy, avec son aimable autorisation
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