05 septembre 2024

Dimanche XV après la Pentecôte - Loublande

 


Il est touchant de voir le Seigneur entrer familièrement dans nos conversations : si l’un de vous vient à tomber, aidez-le à se relever, en pensant que vous-mêmes pouvez être tentés ; aidez-vous les uns les autres à porter le poids de cette vie, car chacun de vous a son fardeau. Plus inquiétant, par contre, cet avertissement de l’Apôtre : ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu ; on récolte toujours ce que l’on a semé. Il nous faut donc battre notre coulpe, et tout d’abord nous-mêmes, c’est à dire la sainte Église.

Nous n’insisterons pas sur les apparitions de Notre Dame à Fatima, dont nous avons parlé récemment, sinon pour cette réflexion de la Vierge Marie : il le fera, mais comme pour le roi de France, ce sera tard. Car la même année 1917, comme pour le roi de France, le président de la république reçoit par Claire Ferchaud la demande du Christ de mettre son Sacré Cœur sur le drapeau : la France sera alors grand vainqueur de la Guerre, et redeviendra en peu de temps la première Nation du monde. Poincaré ne tient pas sa promesse, au moins, d’en parler au Parlement ; Claire lui écrit : vous avez reculé devant des lâches, et vous ne considérez pas Dieu qui a son éternité pour punir. On ne se moque pas de Dieu. La petite communauté est donc fondée pour expier ce nouvel affront, mais en 1920 tout est interdit par le Saint Office : la politique s’en est mêlée. Monte alors la Promesse inouïe de la Messe Perpétuelle, encore empêchée par l’archevêque du lieu, mais redoutable perspective : je régnerai malgré eux. On ne se moque pas de Dieu.

Dans les années 40, Jésus s’adresse à son Vicaire, Pie XII, par Maria Valtorta à qui il a inspiré l’oeuvre monumentale de l’Evangile tel qu’il m’a été révélé, et de nombreuses dictées plus énormes les unes que les autres : j’ai donné cette Oeuvre, pour une nouvelle évangélisation, tandis que s’avance vers toi et vers la Chrétienté tout entière, le dragon ; afin que grandisse la connaissance de ce que je suis, car sans moi, les gens de ce temps-là ne pourront tenir. Pie XII recommande que l’on publie l’oeuvre sans état de son origine céleste ou non : ceux qui liront comprendront. Dès la mort du Pape, l’Oeuvre est mise à l’Index ; et à la suppression de celui-ci dans les années 60, l’Evangile tel qu’il m’a été révélé reste plombé par cette marque. Des années plus tard, la nouvelle évangélisation lancée par saint Jean Paul II absorbera les forces vives de l’Église avec les fruits que l’on sait : à ces grands rassemblements, les Jeunes étaient super contents ; on n’a pas trop regardé ce qui se passait sous les tentes, mais ils ont fait une sacrée expérience de Dieu ; on ne les voit pas à la messe le Dimanche, mais ils préparent déjà le prochain rassemblement. On ne se moque pas de Dieu.

Fin des années 80, début des années 90, en réponse au défi amical du Pape, la communauté scientifique mondiale conclut à l’authenticité du Saint Suaire de Turin. Au symposium de Paris, puis de Rome, la centaine de scientifiques représentant nos sciences les plus pointues, sollicitées par l’Homme du Linceul depuis plus d’un siècle, ovationne à l’unanimité, y compris ceux qui avaient commis la datation foireuse au Carbone 14, la conclusion mise en forme par Arnaud Aaron Upinsky : cet objet ne peut scientifiquement pas être autre chose que le linge vu par Pierre et Jean dans le tombeau vide le matin de Pâques. Et il noue ainsi la gerbe de toutes les autres preuves : l’Impression-Retrait-Sans-Contact du Corps de Jésus de Nazareth ; il a quitté le linceul sans aucune trace de corruption, et sans que les fibrilles du tissu et les taches de sang ne soient tirées. Le Saint Suaire est donc la relique de la Passion du Christ par ses blessures et le sang qui coulait alors qu’il était encore vivant ; de sa Mort, par le sang sorti de la plaie de son côté quand il était déjà mort ; et par l’I.R.S.C. de ce que les Evangiles et l’Église appellent depuis deux mille ans, sa Résurrection. Mais depuis quarante ans, on en est encore au Carbone 14 et à cette icône bouleversante qui nous montre jusqu’où peut aller l’amour pour le prochain. On ne se moque pas de Dieu.

XXI° siècle, 2021, tentatives renouvelées de réduire puis interdire définitivement la Sainte Messe promulguée par saint Pie V à perpétuité, couverte par la Bulle Quo Primum Tempore, et protégée par l’indignation de Dieu tout-puissant et des Apôtres saint Pierre et saint Paul. Pendant ce temps-là, l’humanité succombe dans l’esclavage des grands prédateurs mondiaux, et les institutions ecclésiastiques elles-mêmes s’effondrent dans la corruption de leurs propres abus. On ne se moque pas de Dieu.

Pour ce qui est de la France, évoquons simplement tous ces musulmans, venus à l’origine pour travailler, et que le regroupement familial a durablement implantés : au lieu de leur partager aussi les richesses spirituelles de notre patrimoine et de la connaissance inouïe de Jésus Christ depuis cinquante ans, nous les avons repoussés vers les pires d’entre eux. Et nous avons maintenant des couteaux fous qui se répandent partout en cherchant où est le bar. On ne se moque pas de Dieu. Mais que dire, de cette remarquable moralisation de la vie économique, 1973 ; qui était donc au pouvoir ? Il n’est pas juste que l’État emprunte, auprès de ses propres citoyens, l’agent qui lui permettra de mener les grands projets qui développeront le pays et amélioreront la condition de tous, car étant finalement son propre argentier, il serait tenté d’augmenter toujours ses dépenses. Il faut désormais qu’il emprunte l’argent auprès des banques, dans une saine régularisation de la concurrence de tous. Les 3000 milliards de dette publique à ce jour, sont donc aux mains de banksters étrangers et de leurs actionnaires et autres clients, qui n’auront aucun état d’âme à venir se servir au titre de leurs créances, le moment venu ; et ne manquent pas, en attendant, de peser sur les décisions et autres processus sociaux et politiques à leur profit, soyons en sûrs. On ne se moque pas de Dieu.

Or justement, l’Evangile de la résurrection du fils de la veuve de Naïm, nous indique clairement ce qu’il va se passer. Jésus Christ, de sa propre initiative, personne ne lui a rien demandé, arrête le cortège funèbre. Il interpelle le mort : jeune homme, je te le dis, lève-toi ! Et le mort revient à la vie, et il le rendit à sa mère. Elle est donc accessible depuis bien longtemps, cette immortalité que fait miroiter le Nouvel Ordre Mondial dans son délire pour mieux aveugler ses proies. L’un d’eux était interrogé par un journaliste : pensez-vous que Dieu existe ? Réponse glaçante de l’autre : pas encore, mais nous y serons bientôt ! La Résurrection du Christ il y a 2000 ans, est promise aussi à ceux qui croient et persévèrent jusqu’à la fin dans la bienheureuse espérance, gratuitement et sans rien payer. Maintenant, c’est donc par une intervention souveraine et puissante, gagné de pitié pour tous les malheureux, ces petits du Seigneur comme les appelle la Bible, que Jésus Christ va chasser les méchants de son Royaume, et éradiquer les impies de la terre. Curieusement, on ne l’envisageait plus, alors que c’est l’enseignement constant de la Révélation, dans Ancien et le Nouveau Testament, et pratiquement à toutes les pages. Ceux qui se croient éternels et tout-puissants vont disparaître vers leur châtiment ; le Seigneur vient libérer les siens, et faire toutes choses nouvelles, car le monde d’avant s’en est allé. Il couronnera ainsi l’intercession glorieuse du Cœur immaculé de sa Mère, en instaurant son Royaume. On ne se moque pas de Dieu.

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