04 septembre 2024

20240825 : Dimanche XIV après la Pentecôte/ saint Louis de France - Loublande

 

 

Nous sommes aujourd'hui le 14e dimanche après la Pentecôte et le 25 août est la fête de Saint-Louis de France. Notre messe est toute tendue, comme reliée en pointillés aux messes successives qui seront célébrées cette nuit, s'il plaît à Dieu, pauvre préfiguration de la Messe Perpétuelle qui devient désormais, aussi, le fer de lance de notre esprit chrétien .

Nous l'avons entendu dans l'épître de saint Paul aux Galates : voici les œuvres de la chair, mensonge, meurtre, calomnie, obscénité, le sang coule à flot, diffamation, horreur ; tous ceux qui commettent ces abominations n'hériteront pas du Royaume. Alors que les fruits de l'Esprit sont justice et joie dans l'Esprit Saint, foi espérance et charité : contre ces choses, il n'y a pas de loi ; même coupés en petits morceaux et brûlés à petit feu, rien ni personne ne peut nous empêcher d'aimer Notre Seigneur et de croire à la vie éternelle. Voilà la victoire sur le monde : c'est notre foi, dit aussi saint Jean.

Et dans l'Évangile : vous ne pouvez pas servir Dieu et l'argent. Tous nos chefs sont des banquiers : anciens présidents de la Commission européenne arrivant des banques et retournant vers les banques après leur mandat prétendument politique ; le président du Conseil italien, ancien directeur de la Banque Centrale Européenne est parti après son mandat vers une banque, probablement de la City de Londres. Un autre ne sortait pas de nulle part, mais arrivait d'une banque étasunienne où il était quelque chose, et espérait peut-être y retourner en étant devenu quelqu'un, après ses mandats. Mais Jésus-Christ a indiqué avec précision où sera célébrée la Messe Perpétuelle : c'est pourquoi la France est une pièce maîtresse du dispositif. Pour bien comprendre les jours où nous sommes il faut se reporter au pied de la Croix de Jésus il y a 2000 ans. Pensons-y, tout à l'heure, lorsque nous serons à la grande croix des Rinfilières.

Le drame s'est joué quelques heures avant et plus rien ne peut l'arrêter. Dans l'Ancien Testament, le Seigneur Dieu a choisi les Hébreux comme son peuple au milieu des nations païennes ; et Yahvé est le roi d'Israël et son messie à venir. Au tribunal de l'Empire, les chefs des prêtres et les Juifs prennent le procurateur en otage : si tu le relâches, tu n'es pas l'ami de l'empereur ; quiconque se fait roi, s'oppose à l'empereur. Abasourdi, Pilate demande : vais-je crucifier votre roi ? Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur ! Pilate, alors, ordonne que l'on crucifie Jésus, avec cette écriteau : Jésus de Nazareth Roi des Juifs. Ce que voyant, les grands prêtres horrifiés : il ne fallait pas écrire roi des juifs, mais cet homme a dit : je suis le roi des juifs. Et Pilate : quod scripsi, scripsi ; ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. Saint Jean souligne dans son Evangile que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec, de sorte que tous pouvaient le lire. Quand Jésus meurt, le rideau du Temple se déchire de haut en bas, marquant la fin du Temple, duquel bientôt il ne restera plus pierre sur pierre : tout sera détruit. Et il ne reste pour seule espérance aux Juifs, que de se convertir au Christ à la fin des temps, en recevant son Baptême pour être sauvés

Après sa résurrection le Christ a fait la France, pour qu'elle soit son royaume particulier dont le roi humain ne serait que son lieutenant. Il élevait ainsi la France au-dessus des autres nations, afin d'étendre son règne sur elles non par conquête brutale, mais par la faveur et l'envie de lui ressembler qu'elle susciterait partout. Et de fait, rapidement, le royaume de France est devenu le premier dans le monde et a rayonné universellement malgré les chutes et le relèvement de nos pauvres fidélités. Pendant 1300 ans, et après l'abolition en France du droit divin pour un régime constitutionnel terriblement instable, on n’avait jamais vu ce qui vient de se passer : prenant en otage le monde entier sous prétexte des Jeux Olympiques, tous les pays représentés soit par leurs athlètes soit même par les chefs d'État présents à la cérémonie d'ouverture, la France a déclaré officiellement à la face des Nations et devant les dizaines de millions de spectateurs en mondovision et repris sur internet : voici celui à qui j'appartiens et que je sers ; ce n'est plus Jésus-Christ mais son adversaire, satan ! Et le monde a frémi. Mensonge terrifiant, qui a reçu son démenti dès le lendemain soir, lorsque la capitale fut plongée dans les ténèbres les longues minutes d'un black out complet, tandis que le Sacré Cœur de Montmartre restait illuminé.

Car dans l'Alliance nouvelle et éternelle, on n'est pas rejeté : on est châtié puis relevé, comme une résurrection. Le Christ va donc reprendre possession de son royaume, qu'on le veuille ou non, de gré ou de force : toujours vainqueur, je règne et je commande, lit-on autour du Sacré-Cœur dans la salle du chapitre de la communauté ; et tout ce qui s'opposera à lui va disparaître. Oh, mon Dieu, mais ça va être affreux ! Mais ce qui est affreux, c'est le règne de tous ces démons ; et ce sera une formidable délivrance, quand Jésus-Christ les chassera de son royaume. Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et toute chose vous sera donnée en plus.

Nous avons entendu dans l'Évangile avec quel tendresse il nous dit de regarder les moineaux : ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n'engrangent, et pourtant votre Père les nourris ; vous valez plus que tous les moineaux du ciel. Et les lys des champs, même Salomon dans toute sa splendeur n'était pas habillé comme eux, qui paraissent le matin et sont brûlé le soir. Votre Père sait bien tout ce dont vous avez besoin. Quand Jésus-Christ passe à l'attaque, il veille aussi sur les siens et les protège.

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