"Nous n'avons même pas entendu dire qu'il y a un Esprit Saint."
Comment ne pas repenser, en ce temps de préparation à la Pentecôte, à l'Encyclique Dominum et Vivificantem de saint Jean Paul II, l'une des plus puissantes. Il y développe l'antagonisme évoqué par saint Paul dans la Lettre aux Galates, entre l'Esprit Saint et "la chair" entendons le monde dans sa caducité et son autosuffisance, porte d'accès de l'adversaire chez nous. Au point, comme y insiste l'Apôtre en plusieurs autres endroits, que sans l'Esprit Saint on est comme étranger au monde de Dieu.
A l'inverse, cette magnifique formule: "l'Esprit s'unit à notre esprit" pour rendre témoignage des oeuvres du Père et du Fils en vue de notre salut: alors nous savons, et nous pouvons correspondre et participer en vérité.
Plus prosaïquement, la Lettre aux Hébreux indique: la foi c'est avoir part à ce qui est invisible. Et l'Ecriture dit encore: la victoire sur le monde, c'est notre foi. Jésus le reprend à son compte quand il affirme: j'ai vaincu le monde. Non que lui-même ait la foi, il est au-delà dans la grâce d'union. Mais notre foi est une participation à la plénitude d'onction de sa sainte Humanité, en ses puissances spirituelles, semblables aux nôtres: sa mémoire, son intelligence, sa volonté. De sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce après grâce: non pas directement de sa Divinité à nous, mais par participation à ce que lui-même vit en plénitude, dans sa sainte Humanité.
Le mot de mon ami, le curé du Puy, avec son aimable autorisation
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