"Demeurez en moi, comme moi en vous."
De l'allégorie de la vigne que nous retrouvons une nouvelle fois, il faut entendre l'avertissement: on peut en être retranché et tout perdre. Le temps de la possession bienheureuse n'est pas encore venu: c'est celui de la persévérance et du bon combat, pour garder la fois et rester fidèle. L'immense problème de la foi en notre temps, c'est d'occulter la nécessité de correspondre à la grâce, de demander et d'accueillir la possibilité de répondre à l'amour de Dieu, et d'y répondre effectivement de toute nos forces: premier commandement! Dieu n'en sera pas enrichi, mais nous terriblement appauvris, si nous ne persévérons pas jusqu'à la fin. Les prophéties apocalyptiques de Jésus lui-même, pointent cet unique enjeu qui tourmenta Benoît XVI vers la fin de son pontificat: le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Le mot de mon ami, le curé du Puy, avec son aimable autorisation
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