"Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime."
Au fur et à mesure des discours après la Cène, nous pouvons mieux percevoir quelle dérive nous avons prise par rapport à la dimension proprement spirituelle et spécifiquement surnaturelle de notre foi, adossée à son contenu dogmatique objectif: je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ignore ce que veut faire son maître; je vous appelle mes amis, parce que tout ce que j'ai reçu de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Séduits par le sécularisisme induit par la techno-science, malgré ses échecs criants du moment, nous réduisons l'amitié de Jésus à sa dimension sentimentale, alors qu'elle nous revêt d'une dignité et d'une liberté souveraine: entre les amis tout est commun; nous sommes, comme dit saint Paul de son côté, héritiers de Dieu, co-héritiers avec le Christ.
Le mot de mon ami, le curé du Puy, avec son aimable autorisation
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