24 novembre 2025

Commentaire face à PdV - Je Suis la porte, dit Jésus (cf. Jn 10)

 

 

Je Suis la porte, dit Jésus-Christ

"La république ne fait pas le poids en face d'Allah", dites-vous ; et en face de Jésus-Christ ? Vous savez sûrement et il faut commencer à le dire si vous voulez jouer la prochaine partie : le problème n'est fondamentalement ni l'immigration ni l'islam(isme) mais le reniement tyrannique de ce qu'est la France par, non pas les élites, mais les élus (très mal élus en fait) actuellement aux affaires, puisqu'il n'est plus question de pouvoir depuis longtemps déjà.
 
Vos "français de souche" à qui joindre les "français de désir", qu'ont-ils reçu de leur héritage ? Rien ! Les pirates en chemise blanche et boutons de manchettes les ont détroussés. Ils sont orphelins errants et ne réagissent, pour ceux qui sont encore virils, que par réflexe de survie. Ils ne feront pas le poids, surtout s'ils sont néo-païens parce que abandonnés de la sainte Mère Église, en face de jeunes comme eux, mais qui grâce à l'islam horresco referens, savent que Messire Dieu est toujours premier servi, et qu'il ne se laisse pas vaincre en générosité pour récompenser ceux qui sont prêts à perdre même leur vie pour son Royaume.
 
Je Suis la porte, dit Jésus-Christ, le vrai berger (cf. Jn 10) : ce qui vaut pour entrer dans le mystère et la grâce de son royaume de France, qu'on soit "souchien" ou "de désir" ! Avis aux "zélites", s'ils veulent en être aussi.
 
Vous me permettrez une sentence prophétique alternative à la vôtre : ou bien on revient à Jésus-Christ en demandant pardon, nous tous et chacun avec son paquet, et il relèvera bien vite la France, de laquelle il ne se détournera jamais, lui qui n'a fait que combler la France de ses dons malgré notre arrogance et notre prostitution aux bergers mercenaires; ou bien le joug des brigands, pirates et supplétifs s'alourdira jusqu'à l'horreur universelle, pour que nous reconnaissions enfin Qui nous aime vraiment, et revenions à Lui.


     basclergeensabots

16 novembre 2025

L'arbre qui cache la forêt

 

 

On a pu se rendre compte en soixante ans, qu’il ne sert à rien de critiquer une messe par l’autre et réciproquement : les critiques sont inopérantes parce que la messe n’est pas prise dans la réalité du Mystère qu’elle porte et selon sa cohérence propre. Par contre c’est le meilleur moyen de continuer la guerre, malgré cessez-le-feu et armistices, jusqu’au retour du Christ : mais ne nous attendons pas à des récompenses ce Jour-là, mais à sa colère, tous autant que nous sommes. Car cet exercice délétère continué par les protagonistes, empêche de voir, de nommer, de penser et de s’attaquer à la question véritable.

En réalité, la hiérarchie cléricale a tourné le dos à la règle catholique et apostolique formulée deux fois solennellement par saint Paul dans la première Lettre aux Corinthiens, mais elle ne l’a pas dit clairement pour éviter de perdre toute crédibilité devant les fidèles : chapitre 11 à propos de l’Eucharistie, « je vous ai transmis ce que j’ai moi-même reçu », la nuit même où il fut livré, le Seigneur prit du pain, etc. ; et chapitre 15 sur le kérygme, cet Evangile qui peut vous sauver, si du moins vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé, « je vous ai transmis ce que j’ai moi-même reçu », le Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures, le troisième jour il est ressuscité selon les Ecritures, et il est apparu à Pierre et aux autres Apôtres, etc.. L’histoire de la période est désormais l’objet de travaux universitaires, et leurs résultats sont accablants.

Le coup de force était venu des clercs, la résistance fut donc naturellement portée par les familles, premières intéressées à la transmission de la foi et de la vie chrétienne à leurs enfants. Qu’a-t-il donc manqué aux fidèles pour réussir à conjurer la trahison des clercs et empêcher l’Église de tomber dans une crise qui l’a désarmée, au moment-même où l’adversaire voyait toute proche l’heure de son triomphe ? Des prêtres non jureurs et réfractaires n’ont pas manqué, et les chrétiens ont eu la sagesse de les protéger au lieu de les exposer en se réfugiant derrière eux. Un évêque a mis sa vie dans la balance, peut-être son éternité, pour assurer du mieux qu’il a cru, la possibilité que la Messe soit sauvegardée.

Non, ce qui a manqué à ces familles courageuses dans la foi, c’est la famille royale ! C’est le roi très chrétien, pour parler aux Évêques, lui-même sacré en son ordre par le Christ vrai roi de France : « assez de chamboulements de votre propre initiative ! revenez à l’intégralité de la doctrine ! observez la discipline ecclésiastique ! respectez la liberté des enfants de Dieu ! honorez la vraie dignité de votre charge, puisque vous avez été élevés pour servir et non pour être servis ! ». Fils aîné de l’Église pour défendre sa Mère jusqu’au retour de l’Epoux dans la gloire, il pouvait interpeller respectueusement même le Souverain Pontife. L’autorité temporelle royale a manqué, et manque toujours, parce qu’elle est usurpée par « ces gens que l’Église méprise » comme dit saint Paul toujours dans la première Lettre aux Corinthiens, et par des pirates avec lesquels la hiérarchie cléricale a plus d’une accointance.

Pourtant Vatican II venait de rappeler avec insistance à l’époque, le rôle des laïcs dans l’Église, ainsi que la grâce et la responsabilité, par leur état de vie, de leur contribution à sa communion et à sa mission dans l’ordre des rapports avec le monde dont leur vie séculière est tissée. Or c’est de cela que les clercs, en une sorte d’aveuglement ou d’ivresse, se sont emparés en totale usurpation, sans renoncer pour autant au pouvoir sacré. Ils ont ainsi tout accaparé, de sorte que la manipulation originelle est devenue une spirale infernale qui accroît le désordre à chaque tour : le plus pervers est sans doute que le ressort en est, odieusement, la lutte contre le cléricalisme !

Ce qui aurait pu n’être que des tensions salutaires entre des Évêques et Sa Majesté dans des années par ailleurs troublées, est devenu par l’absence du Roi, la division d’un esprit qui n’a jamais été celui du Christ, dans une Église en roue libre ; incapable de se réformer elle-même malgré les tentatives de tous les derniers papes, parce qu’elle s’est réduite à l’autorité de la Hiérarchie dans la sphère spirituelle, et n’est plus capable de reconnaître en vérité l’autorité temporelle, confiée aux Laïcs chrétiens par l’onction du Baptême, et singulièrement au premier d’entre eux, par le sacre du Roi de France. Gageons que le retour du roi sur le trône, remettra de l’ordre dans l’Église elle-même : par l’opération du Saint Esprit, premier Ordre de France !

 

bascleregeensabots

La Vieille Poste, 16 novembre A.D. 2025

11 novembre 2025

Supplique à Pontmain pour le retour du roi - chaque 17 du mois

 

 

Le Connétable de la Charte de Fontevrault explique

pourquoi la Supplique à Pontmain le 17 de chaque mois

pour le retour du Roi

  
 
      Commentaire de basclergeensabots
 
On reproche de façon récurrente à la Charte de Fontevrault, et généralement au royalisme providentialiste, de ne proposer pour seule action que la prière, typiquement la Supplique à Pontmain pour le retour du roi, sans voir qu'en réalité le combat se mène sur le plan spirituel et le plan temporel. Les deux se combinent et se complètent sans cesse, pourvu qu'ils soient ordonnés correctement. 

A cet égard, Jehanne n'est pas un contre-exemple, mais un modèle pour la Charte. Ses voix scandent toute son action politique et militaire, l'éclairent, la soutiennent, la corrigent, et lui donnent surtout la force de tout endurer pour qu'il en soit fait selon le plan divin de salut: non pas en Normandie ni à Paris, mais à Reims, et une fois le sacre, tout sera à lui. Avec le sceau du martyre pour suprême fécondité d'une campagne héroïque, "humainement" échouée et lamentablement réprouvée par les clercs.

C'est donc bien selon son modèle et dans son intercession, que nous nous inscrivons, nous aussi, "très concrètement dans notre siècle et face à des mentalités contraires", selon les mots d'un objectant. Ainsi, à l'universelle sécularisation nous opposons la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus Christ. Au laïcisme virulent des figurants du pouvoir, nous opposons la prière et la pénitence publique. Aux islamistes conquérants, nous annonçons la vraie foi et l'urgence de la conversion pour être sauvés.

Très concrètement dans ce siècle, qui ne verra pas le triomphe des grands prédateurs mondiaux, soyons-en sûrs, nous répudions leur apostasie occulte en son noyau brûlant: parce que nous confessons les péchés de la France; parce que nous supplions le Christ d'effacer le refus de la France officielle; parce que nous appelons le Sacré-Cœur à faire enfin justice en son royaume de France. A moi la vengeance, dit Dieu, c'est moi qui rétriburai.