"Parce que tu ne m'as pas refusé ton fils."
La liturgie a quelquefois des court-circuits qui ouvrent d'immenses perspectives. C'est ainsi qu'avec l'évangile de la Transfiguration pour le deuxième Dimanche de Carême, nous avons cette année.. le sacrifice d'Abraham en Gn 22. De sorte que nous passons brusquement de la lumière de la Transfiguration aux ténèbres de la Passion. Ça c'est pas mal puisque cet évangile est mis au début du parcours quadragésimal, justement pour nous acheminer peu à peu à une plus grande union au Christ qui va donner sa vie pour nous; et ainsi nous disposer à renouveler les promesses de notre Baptême au cours de la nuit pascale. Mais surtout, nous sommes soudain centrés sur le Père, qui n'a pas épargné son Fils pour nous sauver. A cause de son trop grand amour, s'exclamera quelque part saint Paul. Le dialogue bouleversant entre Abraham et son fils Isaac a été coupé dans la première lecture, mais nous le connaissons par coeur, et il nous suggère la splendide lucidité et magnifique obéissance du Christ, amour du Fils bien aimé en qui le Père se complaît.. et il ne voit plus nos péchés, dit saint Thomas. Abîmes de la Charité trinitaire exposés sur la Montagne!
Le mot de mon ami, le curé du Puy, avec son aimable autorisation
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