24 février 2021

Duel prodigieux

 

Peinture originale de l'auteur

C’est dans l’humanité, dans le creux de son cœur,
Qu'un virus s’est tapi, dans l’ombre ricanant.
Il déploie sa force, libérant sa noirceur,
Il atteint sans pitié les esprits chancelants.

Il n’est pas terrestre, on le nomme le MAL,
Il se glisse sans bruit, pas à pas lâchement,
Il en fait un sosie pour tuer le mental,
Dans un cheval de Troie, il attend patiemment.

Sosie faux ennemi, pour nous anesthésier
Par l’angoisse et crainte des lendemains sinistres,
Pour nous neutraliser et nous robotiser,
Devenir complices d’une marche funèbre.

Cloîtrés en cellule, nos aînés esseulés,
Solitude forcée, pour une fin de vie,
Une prophylaxie, mensongère et voilée,
Leur dignité volée pour des jours en sursis.

Masqués et muselés, notre monde agonise,
Plus de noces blanches, plus de rires d’enfants.
Oh! grande ignominie, on ferme nos églises!
Les cloches se sont tues, un silence pesant.

De tes veines s’écoule un torrent de misère,
Dans ton cœur se répand un liquide glacé,
Dans ton regard perdu, éteinte est la lumière,
Dans ton esprit soumis, aucune liberté.

Ma mort sur une croix t’a fait un être libre,
Que ne soit pas si vain mon sacrifice ultime.
Reviens vite vers moi, tu n’auras plus à craindre,
JE SUIS ton bouclier pour protéger ton âme.

De ton cœur jaillira le bonheur immortel,
Mon sang dans tes veines brisera tes entraves,
Ton regard éclairé de joyaux éternels,
Libéré et aimé, ton esprit se relève.

 
Nadia-Marie FORNEROD
Genève, février 2021

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