16 mars 2025

Dimanche II Carême C

 


La Parole de Dieu, ce Dimanche, est un véritable festin, même si ce qui est dit dans la première lecture est peu ragoûtant : ces carcasses d’animaux fraîchement tués, desquelles il faut déjà éloigner les vautours ! Nous sommes aux premiers chapitres de la Genèse : on avait l’histoire de la Création, et commence maintenant l’histoire du salut et de la perdition. Dieu dit à un homme : « va-t-en de là, sors, et je te dirai où aller » ; et suscitant un écho dans le cœur de cet homme, il fait alliance avec lui et sa descendance.

Le procédé est quelque peu archaïque, c’est la Genèse ! Voici comment cela se passait : les contractants sacrifiaient des animaux, puis ils passaient l’un après l’autre entre les morceaux sanguinolents. L’alliance était claire : entre nous, c’est à la vie et à la mort, nous sommes du même sang ; avec une menace non voilée : si tu n’es pas fidèle et si tu trahis l’alliance, tu seras traité comme ces animaux. Ici, Dieu seul passe entre les morceaux, tandis qu’Abraham est saisi d’une torpeur mystique : un brasier ardent et une torche, l’alliance reposera donc essentiellement sur la fidélité de Dieu ; un peu comme Moïse verra un buisson ardent qui brûle sans se consumer, lors de la révélation du Nom divin « Je Suis, c’est Moi ».

Fidélité de Dieu à l’alliance, évoquons quelques harmoniques : « le Sang de l’alliance », nous l’entendons au cœur de chaque Messe, ce ne sont plus des quartiers d’animaux.. et déjà avant, les derniers versets du Magnificat, lorsque l’âme de Marie jubile aux premiers jours de l’Incarnation : « il se souvient de sa miséricorde, de la promesse faite à Abraham et à sa descendance à jamais ». La Mère de Dieu pressent déjà ce que ce sera en son Fils, que la fidélité de Dieu à l’Alliance.

C’est donc cela que nous avons dans l’Évangile de la Transfiguration : la fidélité de Dieu à l’alliance. Avec Moïse et Elie, la Loi et les Prophètes, c’est tout l’Ancien Testament ; avec Pierre, Jean et Jacques, les colonnes de l’Église comme les appelle saint Paul après sa conversion, c’est le Nouveau Testament ; et Jésus en gloire, Médiateur de l’alliance nouvelle et éternelle. Telle est la gloire de la fidélité de Dieu à son alliance: vainqueur de toute iniquité, il enlève sur lui les péchés du monde, malgré l’ingratitude des hommes, et ainsi les justifie dans sa justice, c’est-à-dire en mettant le comble à la mesure sans mesure de son amour. A l’Heure où il passait de ce monde à son Père, Jésus, qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin.

Pourquoi donc Jésus a-t-il montré aux Apôtres choisis entre tous, la gloire qu’il avait auprès de Dieu avant que le monde fut ? Gloire qu’il méritera, par la Passion, de faire resplendir dans sa résurrection et ainsi de la partager à tous ceux qui regarderont vers lui avec foi ? Précisément pour essayer de conjurer en eux le scandale de la Croix lorsque l’Heure sera venue. C’est d’ailleurs bien dans cette perspective que saint Pierre, dans sa deuxième Lettre, rappelle la Transfiguration : pour soutenir l’espérance des Chrétiens persécutés dès les premières années de l’Église. Par la Croix, à la Gloire ; nous aurons part à la résurrection, nous qui aurons tenus dans les épreuves.

Et nous ? Deuxième Dimanche de Carême, nous faisons profession de renoncer à satan et de suivre le Christ jusqu’à la mort, pour avoir part aussi avec lui dans la vie éternelle : notre courage est ranimé par la gloire anticipée qu’il fait resplendir dans le mystère de sa Transfiguration. Mais nous sommes aussi en 2025 : Année Sainte que le Souverain Pontife a dédiée à l’Espérance. Dans la Bulle d’indiction, il explique pourquoi nous gardons l’espérance malgré les ténèbres qui couvrent le monde et même l’Église : parce que Jésus est toujours avec nous, et il est ressuscité ; autrement dit, il est fidèle malgré nos offenses, et il est fiable même si nous mourons. Mais le Pape François a publié simultanément une Lettre Apostolique, « Dilexit Nos » il nous a aimés jusqu’au bout, pour les 350 ans des apparitions du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial, que nous célébrons aussi cette année.

Catholiques et Français, nous ne pouvons donc pas faire l’économie d’une énorme remise en cause. « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Ecoutez-le ! ». Est-ce que nous écoutons Jésus Christ ? Ben ouais, nous sommes entrés en Carême, quand même... Le Christ a fait alliance avec les Francs, et l’Histoire nous montre depuis, 1500 ans d’une ascension de la France dans le chœur des Nations : toutes regardent vers elle avec une sorte de joie, même encore jusqu’à il y a peu, malgré tout ; mais lorsque nous avons aboli le droit divin pour proclamer le peuple souverain, ce fut la plongée vers les abysses. « Le peuple souverain », cela n’a jamais été vrai : c’est le mensonge infernal de la magie noire ; et le peuple, flatté, ne veut plus rien voir, et il est même prêt à tout accepter.

Pourtant, le Sacré-Cœur est revenu à la charge plusieurs fois depuis sainte Marguerite-Marie.

Après le refus du Président Poincaré en 1917, … c’est la Grande Guerre,

il s’est même tourné vers la Pologne à la fin des années 30, confiant à sainte Faustine cet avertissement : « l’humanité ne trouvera pas la paix, sinon en recourant à ma divine miséricorde »… c’est la Deuxième Guerre mondiale.

2025, deuxième Dimanche de Carême, le Père fait retentir sa voix : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : Ecoutez-le ! »… c’est... Nan, rien.

10 mars 2025

Révélation publique et révélations privées - Le Saint Siège et Maria Valtorta

 

 

Après le bref communiqué de Rome sur les écrits de Maria Valtorta le 22 février dernier, on découvre sur le site du Saint Siège, que le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (anciennement Sacrée Congrégation), vient de publier un certain nombre de communiqués sur des révélations privées. Le discernement est classique, et le maître-mot est évidemment que rien ne remplace la Révélation publique, garantie par la Tradition et le Magistère. Ce qui laisse entier et légitime dans l'Eglise, la sainte émulation du partage fraternel dans la vie spirituelle, pour nous entraider à aller toujours plus avant dans l'accueil du don de Dieu et la réponse à la grâce de notre engagement chrétien. Le Peuple de Dieu, hiérarchiquement constitué, chemine au milieu des hommes, à travers ombres et lumières vers la Patrie.
 

Sachant que l'ennemi s'en servirait pour éloigner encore les gens de la source d'Eau vive qu'est Jésus Christ, Verbe incarné et Rédempteur, il faut surtout remarquer que le Dicastère pour la Doctrine de la Foi ne dit pas de ne pas lire; au contraire, il dit explicitement qu'on peut proposer ces écrits comme "des formes simplement littéraires", puisqu'il affirme qu'ils "ne peuvent être retenus comme étant d'origine surnaturelle". On est donc enfin débarrassé de cette "interdiction par le Saint Office" qu'on nous serine à temps et à contre-temps, alors que Paul VI avait pourtant expliqué la suppression de l'Index dans les années 60: la confiance désormais accordée par l'Eglise à la maturité chrétienne des fidèles, pour discerner dans ce qu'ils lisent, ce qui les aide ou pas, chacun, dans dans leur intelligence de la foi. Comme il est archi-évident que personne ne pense à remplacer les Quatre Évangiles canoniques, sauf quelques hypothétiques âmes faibles ou dérangées dès lors recadrées, il n'y a pas de restriction de la part de l'Eglise. Merci beaucoup à ceux qui ont cru nuire!
 

Ceci dit, tandis que Pie XII avait bien dit de publier tel quel sans commentaire ni nom d'auteur: "ceux qui liront comprendront"; une fois de plus et croyant bien faire, les "hommes" qui se sont occupés de la publication de l'Oeuvre, dès le début, ont préféré leur perception de ce qui était à faire au mieux des intérêts de Dieu, au lieu de lui obéir avec confiance, dans la crainte filiale; provoquant les déboires à n'en plus finir.. Comme l'antique tentation : "Dieu a dit.. mais pas du tout.." On lui refuse toujours ce qu'il demande et on prétend lui offrir d'autres splendeurs qu'il a en horreur, blessé au plus profond par notre manque de confiance. On pourra visionner à ce propos la vidéo mise en ligne par la chaîne YT de La Parole qui donne la vie éternelle.

Car une question qui n'est pas de notre ressort direct, se pose tout de même: c'est le refus systématique par l'Eglise, de présenter et de relayer, au moins par des laïcs compétents et croyants, des merveilles que Jésus Christ a d'avance prépositionnées pour notre temps. Comme un dialogue qu'il aurait préparé, avec les esprits rationalistes perclus des dernières technologies scientifiques les plus pointues, afin de se faire reconnaître d'eux, au bout de leurs instruments d'analyse dont ils sont si fiers; et si possible les amener ainsi à l'humilité de la foi qui les sauverait. Citons pêle-mêle: le Saint Suaire de Turin, évidemment, l'objet scientifique le plus étudié au monde; le manteau de Juan Diego de Guadaloupe; le miracle du soleil à Fatima le 13 octobre 1917, lui-même annoncé par les trois enfants des mois d'avance, avec précision de la date et de l'heure qui se sont avérées exactes; ainsi que les faits de Loublande dans un autre registre, qu'il faudra bien aborder, peut-être pour le centenaire de l'Encylique Quas Primas de Pie XI, à la croisée de l'existence de l'homme en société, et de la Providence divine dans l'Histoire du genre humain.

A cet égard, et pour ce qui concerne l'Evangile tel qu'il m'a été révélé et les Cahiers de Maria Valtorta, il est hallucinant d'évoquer le sujet dans un simple communiqué de même pas dix lignes, qu'on ne trouve pas sur le site du Saint Siège en Français, puisqu'il n'a été publié qu'en trois langues (Anglais, Espagnol, Italien). On regrette un peu, pour tout dire, le temps de la Sacré Congrégation pour la Doctrine de la Foi, avec les Déclarations signées Joseph Card. Ratzinger, après présentation au Pape jean Paul II qui en a ordonné la publication! Car la "nouvelle évangélisation" était peut-être là? et toujours encore là? mais bien tard...

09 mars 2025

Dimanche I de Carême C

Le Fils de Dieu est venu pour détruire les œuvres du diable (1Jn 3, 8):
ne soyons pas étonnés de ce qu'il va se passer.
 


Sans surprise, l’Évangile des tentations de Jésus au désert.. et, pour le dire tout de go, la même impression de relative mise en scène : le diable, déjà ; et puis surtout Jésus Christ dont nous savons qu’il était Dieu ; alors l’affaire devrait se régler en deux temps trois mouvements, c’est le cas de le dire. Pour mieux saisir le sérieux gravissime de l’affaire, il faut repenser à ce que dit saint Jean dans sa Première Lettre : « le Fils de Dieu est venu pour détruire les œuvres du diable ». Ce que nous chanterons dans la joie de Pâques : duel prodigieux de la Mort et de la Vie ; par sa mort il a détruit la mort, et nous donne la vie même de Dieu, la vie éternelle, déjà commencée ici-bas dans la foi, l’espérance, la charité et toute la vie sacramentelle. Nous l’affirmons aussi dans le Credo : « pour nous les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel ; par l’Esprit Saint il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme ».

Pouvons-nous dès lors, nous arrêter ne serait-ce que quelques secondes pour réfléchir à ceci : c’est dans sa sainte Humanité, que le Seigneur a affronté le diable ; c’est dans son intelligence d’homme, semblable à la nôtre, qu’il a encaissé et arrêté sur lui comme sur un bouclier, tous les mensonges de l’adversaire ; c’est dans sa mémoire d’homme, semblable à la nôtre, qu’il a gardé comme l’ultime trésor, la conscience de son identité de Fils bien-aimé du Père ; c’est dans sa volonté d’homme, semblable à la nôtre, qu’il a maintenu la résolution à mort de rester fidèle à Dieu son Père. C’est ainsi qu’il a pris sur lui toutes les tentations qui sont les nôtres, et a vaincu le diable, pour que nous puissions désormais triompher nous aussi dans la tentation ; en attendant d’enlever tous nos péchés sur lui-même, comme on porte un fardeau, celui de la Croix, afin que nous en soyons déliés, rachetés, et ainsi pardonnés et libérés.

Première tentation. C’est celle du peuple, des gens, de la France qui se lève tôt et qui travaille, pour ne pas dire celle des gueux : « que cette pierre devienne un pain ! » Quelqu’un se demandait il y a quelque temps : que faudra-t-il pour que les Français bougent ? Et un autre lui répondait : tant qu’il y a aura quelque chose dans le frigo, les Français ne bougeront pas ! Pour sûr, entre les aides de l’État et les amendes à 135 €, on arrive encore à s’en sortir, mais ça devient de plus en plus difficile. Mais enfin, mes enfants, ce qu’on appelle faussement les monnaies fiduciaires, ne sont en réalité que des lignes de chiffres dans une feuille de calcul sur des ordinateurs : finalement bien moins fiables que les cryptos qui elles, sont codifiées sur la blockchain…

Le Fils de Dieu est venu pour détruire les œuvres du diable : ne soyons pas étonnés de ce qu’il va se passer.


Deuxième tentation, « il l’emmena un peu plus haut ». C’est celle des puissants sur le devant de la scène ou dans les coulisses, des riches, des forts, aussi des militaires et de ceux qui portent les armes. Celle de ceux qui se servent de l’argent pour arriver au pouvoir, et du pouvoir pour augmenter leur argent. Vous savez, le fameux pantouflage au vu et au su de tous. « Tout cela m’appartient, et je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer ». Et ils le font ! Devant les caméras et sans mystère ; les symboles sans équivoque ; sans vergogne, les regards complices dans le dos des enfants.

Ceux-là nous ont fait en quelques dizaines d’années une législation fondamentalement contraire à chacun des Dix Commandements, à commencer par le Premier : tu adoreras le Seigneur ton Dieu et lui-seul, dont plus personne n’a cure au plan public, pas même nous, les cathos ; les mêmes qui nous ont pillés au point que nous voilà endettés pour des milliers de milliards d’euros pendant des générations ; encore et toujours les mêmes, que nous remettons aux affaires après que le Seigneur nous en a débarrassés et une et deux et trois fois ! Comme aux chaises musicales, mais là ce n’est pas un qui s’en va à chaque tour, c’est deux maroquins qu’on rajoute, oui, les portes-feuilles de ministres. Et ils sont revenus non pas pour rendre des comptes et dire où est passé l’argent, mais apparemment pour s’en prendre surtout à notre épargne : financer la guerre ou l’union, c’est un peu la même chose.

Mais comment donc ? Mais simplement par ces incantations citoyennes qui tétanisent notre intelligence et neutralisent notre volonté, en une infernale magie noire, et nous n’en gardons aucun souvenir sinon la fierté d’avoir fait barrage ! Pourrions-nous enfin regarder les faits, et ne plus écouter les mots à la c.. de dupes ? Tenez, célébrations d’ouverture et de fermeture des J.O : ah, magnifique, l’art comptant pour rien ; un peu osé tout de même ? Mais on a osé, puisque c’est le culte sanguinaire imposé à tous. Tout de même, on n’est plus en chrétienté, on ne va pas revenir à l’Inquisition.. Par contre, le scandale absolu, c’est qu’un de ces tout nouveaux dirigeants catholiques outre-atlantique, exhibe une croix de cendres sur son front, Mercredi dernier lors d’un discours officiel. Ah lala, c'est ça qu'on trouve lamentable.

Le Fils de Dieu est venu pour détruire les œuvres du diable : ne soyons pas étonnés de ce qu’il va se passer.


Troisième tentation. « Il l’emmena au Temple ». C’est l’apothéose, le premier ordre de la société, le clergé, le haut clergé, disons carrément l’Église, pasteurs et fidèles. Et là, le diable se sert de la Parole de Dieu comme tentation ! De fait, nous sommes gavés de la Parole de Dieu, tandis que plus personne ne lit le Catéchisme : le dernier exégète auto-proclamé exige la rectification des traductions tous les dix ans, parce que le mot grec n’est pas exactement l’hébreu, qui lui-même ne correspond plus du tout à ce que le français signifie aujourd’hui ; tandis que la doctrine s’estompe dans le flou. Jésus repousse cette tentation par ces mots: « Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu ! » Il y a plus de cent ans : pour avoir la paix, il faut dire le chapelet chaque jour ; et nous faisons des rencontres et des colloques pour la paix. Justement, 1925-2025, la Vierge Marie explique à Lucie que pour établir le culte de son Cœur immaculé et hâter le Royaume du Christ sur la terre, il faut répandre la dévotion des Cinq premiers Samedi du mois : des associations de fidèles s’en sont emparées un peu partout dans le monde et les grands sanctuaires mariaux ; mais la Hiérarchie ne semble pas vraiment concernée. Ne serait-ce que là, aujourd’hui : on fait des marches et des veillées de prière dans les diocèses pour avoir des vocations ; et lorsque des jeunes gens, improbables, se donnent au Seigneur, rentrent au séminaire et sont finalement ordonnés jeunes prêtres, il y en a un plein vivier à cinq minutes de chez moi, on n’en veut pas ! Et c’est moi, l’ancien, qu’on sollicite à remonter sur les planches pour que le spectacle continue !

Le Fils de Dieu est venu pour détruire les œuvres du diable : ne soyons pas étonnés de ce qu’il va se passer.


Il reste deux lignes à l’Evangile : vous permettez que je termine ? Merci. « Ayant ainsi épuisé toutes les tentations, le diable s’éloigna jusqu’au temps fixé » Inquiétant ! Qu’est-ce ?.. Mais sûrement, Gethsémanie ! Jésus l’affirme, alors que la Passion vient de commencer : « voici qu’il vient le prince de ce monde. Sur moi il n’a aucun pouvoir, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père m’a commandé ». Ouf, j’avais peur qu’il s’agisse de nous ! Mais allons-nous le laisser seul ? Au contraire, deuxième lecture : « si tu crois dans ton cœur que Jésus est Seigneur, si ta bouche proclame que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Tout le Carême est une préparation au renouvellement de nos promesses baptismales, en même temps que nos chers Catéchumènes seront Baptisés, Confirmés, et Eucharistiés au cours de la Vigile pascale. Or les promesses baptismales se déroulent en deux temps, incontournables, non interchangeables, et inséparables. Premier temps : renoncez-vous au mal ? Renoncez-vous au péché ? Renoncez-vous à satan qui est l’auteur du péché ? Deuxième temps : croyez-vous en Dieu le Père tout-puissant ? Croyez-vous en Jésus Christ son Fils, notre Seigneur ? Croyez-vous en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, jusque dans la vie éternelle ? Amen.

Le Fils de Dieu est venu pour détruire les œuvre du diable : ne soyons pas étonnés de ce qu’il va se passer. Amène !